Des employés de ménage sous-payés et exploités ! Info ou intox ? C’est malheureusement une réalité qui a été soulevée par le quotidien québécois, Le Soleil, dans son article publié le 3 février 2013. Cet article informatif vise à dénoncer les pratiques frauduleuses de certaines entreprises proposant des prestations de ménage au rabais.
Que dit la loi québécoise ?
Un décret récent fixe les conditions de travail, rémunérations, congés de maternité… des personnes de ménage. Bien que ce soit puni sévèrement par la loi, des prestataires de nettoyage n’hésitent pas à baisser le salaire de leurs employés pour décrocher des contrats dans les édifices publics : établissements administratifs, écoles, hôpitaux, musées, banques… Ce décret ne concerne pas l’entretien des locaux privés.
Syndicat et Patronat « main dans la main »
Alain Royer, président du Comité paritaire de l’entretien d’édifices publics de Québec, déplore ces pratiques. La somme détournée est démentielle : 300.000 dollars dont environ 1,7 millions dollars ont déjà été récupérés.
Ces agissements ne sont pas uniquement décriés par les syndicats mais également par le représentant des patrons, Sylvain Ouellet. Il connait bien le métier et affirme que la qualité d’une prestation dépend
- de la formation,
- du savoir-faire mais aussi
- du salaire.
Un ménage bâclé ou mal fait, une attitude vulgaire de l’employé véhiculent une mauvaise image et les clients peuvent se tourner vers d’autres sociétés plus performantes.
Quels sont les risques encourus ?
Le tribunal peut condamner l’entreprise à verser les sommes impayées augmentée d’une pénalité de 20%. Attention aux sous-traitants qui ne respectent pas le règlement car la loi les rend solidairement et responsables.
Ces pratiques sont une concurrence déloyale vis à vis des sociétés honnêtes et une injustice envers les femmes et hommes de ménage.
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