C’est une histoire qui commence comme un conte de fée…
Gisèle Alima est arrivée aux États-Unis en tant qu’employée de ménage de la femme de l’ambassadeur de son pays (le Cameroun) au sein de l’ONU, Martin Belinga Eboutou.
L’avenir s’annonce alors des plus radieux pour cette femme. Et pourtant, une fois installée à New-York, elle décide néanmoins de quitter la résidence de son employeur.
De nombreuses années passent avant qu’elle ne se fasse remarquer sur les bancs publics de la ville. Ensuite, elle se manifeste de plus en plus souvent devant la résidence luxueuse de son ancien employeur pour réclamer ses droits et les trainer dans la boue.
Elle aurait notamment exigé que son passeport diplomatique lui soit rendu. Quoi qu’il en soit, rentrer au pays n’était pas dans son programme.
Et qui se termine en cauchemar!
Par la suite, elle est interviewée par un dénommé Patrice Nouma qui diffuse le film de cette entrevue qui fait le buzz. Gisèle Alima reste quelques temps chez lui avant de retrouver les rues new-yorkaises.
Elle choisit ensuite de s’installer sur les marches de l’ambassade camerounaise. C’est là qu’elle se fait appréhender par les forces de l’ordre pour avoir fait un feu sur le trottoir.
Une fois « épinglée », la police constate son ivresse et décide de l’envoyer chez un psychiatre.
Pendant ce temps, elle révèle par inadvertance qu’elle vient du Cameroun. Très rapidement, les démarches pour la rapatrier dans son pays sont enclenchées. Ne voulant pas rentrer, celle-ci se aurait tenté de s’enfuir de l’établissement psychiatrique où elle se trouvait. Elle finira par rentrer au pays où sa famille l’attendait.
Et son rêve américain s’effondre…
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