Soubrette Une représentation féminine très théâtrale
L’image de la soubrette est souvent attachée à des jeux de scène au théâtre et à des vaudevilles qui se passent entre mari, femme, maîtresse, amant, valet de chambre… (cf : Lisette dans « Le Jeu de l’amour et du hasard » de Marivaux, ou Molière ou encore plus récemment Feydeau…).
Dans les comédies légères et comiques, la soubrette est une femme de chambre représentée de façon avenante, coquette, vive avec des gestes charmants et un franc parler.
Leur rôle va au-delà de la simple « bonne à tout faire » qui effectue les taches ménagères et la cuisine.
La soubrette sert de confidente, d’amie, de personne de confiance ; elle tisse un lien intime avec sa maîtresse. Elle lui sert de liaison, de messagère, d’alibi pour défaire des intrigues et éliminer les soupçons d’un mari trop jaloux.
Que sont devenues les soubrettes aujourd’hui ?
Au XXIe siècle, on ne parle plus de soubrette car le terme est devenu désuet et surtout péjoratif à connotation sexuelle.
Les soubrettes n’ont plus leur place sur les planches d’un théâtre classique. Il suffit de taper sur internet le mot « soubrette » pour voir apparaître sur la toile des femmes aguicheuses habillées avec des tenues légères et froufroutantes et des vêtements sexy.
La première image qui vient à notre esprit quand on pense à la soubrette est, bien entendu, la représentation du tablier blanc, des talons aiguilles, des robes très courtes sans oublier l’indispensable plumeau à la main.
Le mot a même dépassé les frontières ! En Italie, on désigne par soubrettes les présentatrices et animatrices du petit écran qui ont une apparence physique attrayante et séduisante.
Nourrit au fantasme et largement colporté par la littérature et le cinéma érotique elle est aussi très présente dans l’univers de la BDSM et fétichistes allant du manga japonais aux publications XXX.
On dessine alors une domestique dont la tenue, volontairement affriolante variablement de gants satin ou dentelle, coiffe, tablier blanc, mini robe courte et décolleté noir, jupon blanc froufroutant, corset ou porte-jarretelles, bas, talons aiguilles et plumeau, le tout souvent agrémenté d’un collier dit de chien et d’une cambrure de reins pointant vers une culotte blanche.
Les différents vocables du métier de femme de ménage
- bonne
- camèriste
- servante
- soubrette
- personne de ménage
- domestique
- technicienne de surface
- majordome ( venir)