La fête des femmes de ménage en Côte d’Ivoire
Nous relations la fête des femmes de ménage en Belgique, voici qu’à son tour la côte d’ivoire crée une journée en l’honneur de la profession.
Voici les faits
Conférence de presse de lancement de la journée de la femme de ménage
Mercredi 24 Février 2016.
Abidjan. Mme Bernadette Kakou, présidente de Ma Maison Organisation accompagnée de certains responsables de RH Mag ont animé une conférence de presse pour le lancement de la journée de la Femme de Ménage qui se tiendra le 12 Mars 2016 à Abidjan.
Le 12 mars prochain, se tiendra à l’hôtel Palm Club d’Abidjan, la première édition de la journée hommage à la femme de ménage dénommée NANNY’S DAY.
Initiée par MA MAISON ORGANISATION et IRH Mag, cette journée vise à valoriser ce noble métier.
Elle se propose de réunir des décideurs des secteurs publique et privés, des femmes de ménage, des acteurs de développement, des organismes internationaux, des personnalités politique et religieuse en vue de constituer un véritables cadres d’échanges et de partage des meilleures pratiques et expériences de ce métier.La NANNY’S DAY donne également l’occasion d’aborder les perspectives de ce métier autour de thématiques d’actualité et d’intérêt général visant à promouvoir, valoriser et légaliser ce métier
…nous précise la Directrice de MA MAISON ORGANISATION, M. KAKOU.
Des fonctions essentielles
En effet, qu’elles soient identifiées sous le vocable de fée du logis, aide-ménagère, servante, employée de maison, ou encore «technicienne de surface», ces femmes assurent une fonction des plus essentielles au cœur de la société africaine.
Elles sont notamment chargées de l’entretien et de la propreté de la maison, de la cuisine et parfois même de l’éducation de base des enfants.
Photo© Abidjan.net par Serges T.
La Côte d’Ivoire en avant
Toutefois en Cote d’Ivoire, ces travailleuses de l’ombre sont trop souvent méconnues, ignorées, bafouées dans leur dignité, voire victimes des pires formes d’exploitation pour les plus malheureuses d’entre elles.
Ces braves femmes méritent que leur soit rendu un vibrant hommage à travers cette journée, qui sera également l’occasion de sensibiliser et d’informer l’ensemble de la population sur les dispositions légales encadrant cette profession et les mesures de protection dont devraient bénéficier les employées de maison.
Un panel sera organisé ce jour sur le thème «femme de ménage : de l’équilibre familial du travailleur à ses performances professionnelles » .
- Animé par Madame Marie MBOUNDZI (Chargée des Affaires Humanitaires à l’union Africaine),
- Professeur Antoine Constant ROUX (Professeur de Chirurgie Pédiatrique) et
- Madame Fatoumata KONARE-SANKANDE (Administrateur Directrice Général – BNI GESTION)
Parallèlement, le programme sera jalonné d’une exposition, d’une opération de street marketing « Un pagne pour ma dame de ménage » ; le tout couronné d’une soirée de gala.
Voici l’histoire d’une femme de ménage française d’une cinquantaine d’années, une employée très consciencieuse et travailleuse qui se retrouve du jour au lendemain licenciée pour une raison hallucinante : avoir traversé les rails sur une voie de train pour se rendre à son poste de travail.
Quels sont les faits ?
Rajae Gueffar exerce son métier depuis 15 ans à la gare d’Agen en France. Très sérieuse, jamais en retard à son travail, jamais malade, pas un jour de travail raté, appréciée de ses collègues Rajae ne comprend pas ce qui lui est arrivé.
Elle a été licenciée pour « faute grave » par la société de nettoyage qui l’emploie : Onet Propreté et Services, un sous-traitant de la SNCF d’Agen. La raison de ce licenciement : elle a traversé les voies ferroviaires le 9 novembre dernier.
La faute grave reprochée à cette employée d’entretien est donc d’avoir traversé les voies 1 et 2 sans utiliser le souterrain, alors que le pictogramme d’arrivée d’un train était allumé.
Elle savait très bien que c’était interdit et dangereux mais elle ne voulait pas arriver en retard à son travail et elle ne s’attendait surtout pas à une telle réaction de la part de son patron.
Un mois après elle reçoit à son domicile une lettre de licenciement et trouve un autre employé de ménage à sa place, sans autre explication.
Elle explique : «Je m’attendais à une sanction, une mise à pied d’un jour… mais pas à être licenciée«
Réponse unanime des syndicats
Les syndicats CGT-Cheminots et les jeunes Communistes de Lot-et-Garonnes ont été scandalisés par la disproportion de la sanction, et ils ont saisi la SNCF. Ils ont également effectué une pétition de soutien lancée sur le site Internet Change.org demandant la réintégration de la femme de ménage dans l’entreprise. Aujourd’hui, plus de 820 signatures ont été récoltées.
Rajae va-t-elle retrouver ou non sa place ? Affaire à suivre…